Unir les communautés pour la justice
Les leaders de ACORN ont défendu les droits des locataires du 9225 rue Bayne à LaSalle, se plaignant de réparations non faites depuis 4 ans et de présence de cafards. Après de brillantes déclarations des membres de ACORN aux grands médias publics autant que les journaux étudiants, une série d’appels téléphoniques a été délivrée devant l’immeuble au propriétaire et aux services de la ville contre la situation. Le message est passé.
La nécessité d’avoir un permis des propriétaires à Montréal contre la salubrité et les propriétaires abusifs. La dizaine de membres de ACORN ainsi que le président, la co-présidente et le secrétaire d’ACORN LaSalle, présents, ont fait avancer la campagne en déstabilisant le propriétaire surpris des appels.
L’Atelier: Problèmes d’insalubrité à LaSalle
Métro Montréal: Problèmes d’insalubrité dans un immeuble de LaSalle
Excellente action devant la succursale InstaChèques de Côte-des-Neiges samedi dernier ! Nous avons remis une lettre de demandes au personnel du magasin et manifesté contre les pratiques abusives de ces prêteurs. ACORN Montréal faisait suite aux actions du 17 février dernier dans plusieurs villes du Canada.
ACORN se bat depuis une décennie pour l’accès égal aux services bancaires au Canada.
NOS DEMANDES:
EN ANGLAIS ! Une présentation d’ACORN à Global News, par Tracy Tong, à propos de la campagne Freinons les FPI à travers le Canada et de notre action d’hier matin. À voir !!
Quelques personnes se sont rassemblées sur le boulevard Monk dans le Sud-Ouest afin de faire entendre leur mécontentement en lien avec les fiducies de placement immobilier (FPI).
Le rassemblement collectif a eu lieu ce mercredi (3 février) vers 11h, devant le bureau du ministre de la Justice et député libéral de LaSalle-Émard-Verdun, David Lametti. Une lettre a également été déposée dans la boîte aux lettres du bureau.
Selon ACORN Québec, une association d’organisations communautaires qui est au cœur de la campagne «Freinons les FPI», la croissance rapide des fiducies de placement immobilier alimente la crise du logement actuelle.
Une FPI est une entité qui possède ou qui finance des actifs immobiliers, comme des bureaux, des centres commerciaux ou des immeubles à logements, notamment. Les revenus générés par le portefeuille proviennent alors surtout de la location.
L’association dénonce ainsi que ces compagnies haussent le coût des loyers sans payer les taxes, afin de faire des profits importants.
«Le gouvernement fédéral devrait immédiatement réévaluer cette échappatoire fiscale et établir le taux d’impôt des FPI en fonction de la quantité de logements abordables qu’ils fournissent ou détruisent», peut-on lire dans un rapport d’ACORN Québec.
La crise du logement, bien que présente avant la situation actuelle, a donné son lot de difficulté pour plusieurs ménages dans la métropole au cours des derniers mois.
«Pour cette année seulement, les statistiques montrent qu’il y a eu plus de 30 000 personnes qui ont quitté Montréal pour aller dans des localités moins chères à cause de la crise du logement», se désole Pierre Kadjo, membre de ACORN Québec. […] Nous avons tous des soucis, de COVID, de loyer et on doit se nourrir.»
Différents slogans tournant autour d’ACORN, des FPI et des logements ont été scandés par les membres de l’association. La manifestation a duré une quarantaine de minutes.
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Nicolas Brasseur – Métro Montréal
Theodros a été interviewé sur l’action la semaine dernière à rue Airlie:
Un propriétaire connu à LaSalle, la société immobilière Beta, menace d’expulser quinze des soixante locataires d’un immeuble de la rue Airlie pour «nettoyer le bâtiment et faire de l’argent sur l’augmentation des loyers», selon le syndicat de locataires ACORN. Ces évictions seraient justifiées par des travaux demandés par la Ville de Montréal.
Or, la Ville et l’arrondissement de LaSalle confirment qu’«aucune des non-conformités constatées n’exige l’évacuation des occupants d’un logement pendant les travaux.»
Montréal doit revoir sa réglementation afin de pouvoir mieux intervenir dans ce genre de cas et donner davantage de pouvoir aux arrondissements, selon le président laSallois du syndicat, Theodros Wolde.
«On demande à la Ville d’instaurer un règlement qui demande un certificat de conformité aux propriétaires», plaide-t-il.
Si les vérifications étaient effectuées plus régulièrement, une telle situation ne pourrait arriver, croit-il.
Au cours des prochaines semaines, M. Wolde veut continuer de faire pression sur Montréal pour qu’elle se penche sur le dossier.
Selon la dernière inspection, 95 % des non-conformités au règlement sur la salubrité lors des inspections initiales avaient été corrigées par le propriétaire.
Cette statistique soulève l’incompréhension du syndicat sur les raisons invoquées par le gestionnaire. Les locataires n’auraient reçu aucun avis écrit ou copie de l’inspection.
Les résidents évincés sont là depuis de nombreuses années et paient un faible loyer en comparaison à ceux nouvellement aménagés, qui déboursent entre 600 et 700$ par mois.
Témoignage
Une résidente de l’immeuble depuis huit ans, Deborah Askins, est visée par un avis d’éviction.
On l’avait transférée dans un autre appartement «tout rénové» du bâtiment, il y a deux ans. Lorsqu’elle a reçu la visite du gestionnaire de l’immeuble, elle a donc été très surprise d’apprendre que son logement aurait 15 infractions en lien avec la conformité.
Jamais on ne lui aurait spécifié les manquements verbalement ou par écrit, en plus de lui demander de partir avant l’échéance de son bail. «C’est notre chez-nous ici. On ne s’en va pas», clame-t-elle.
Elle affirme aussi avoir été ciblée, car elle a osé noter des manquements au niveau de la salubrité.
Lors de la visite de Métro LaSalle en 2019, des excréments, une odeur d’urine et même un rongeur mort dans une cage d’escalier avaient été constatés.
«On ne peut pas nous mettre dehors simplement pour faire des rénovations. La plupart du monde sont là depuis 10,15, 20 ans et on paie moins. On ne mérite pas de se retrouver à la rue pour ça», ajoute Mme Askins.
Le gestionnaire de l’immeuble, Paul Teodorovic a décliné notre demande d’entrevue.
15
Nombre de locataires menacés d’expulsion au 9208, rue Airlie.
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Article source: Metro Montreal
ACORN a organisé une conférence de presse pour arrêter une rénoviction au 9208 rue Airlie. Le propriétaire essaie d’expulser 15 anciens locataires aux loyers bas sur un immeuble de 60 appartements pour augmenter leur loyer.
Les locataires du 9208 ont partagé leurs histoires aux médias et les membres d’ACORN LaSalle étaient là pour les soutenir et s’interposer dans le cadre de la campagne Montréal Sain et Abordable.
Merci à tous ceux qui se sont présentés en solidarité avec les locataires du 9208 Airlie !
PRESSE
Métro Montréal: Se battre pour son logis: des locataires contestent leur éviction
Quelle action contre CAPREIT nous avons eu à Montréal ! Les locataires de CAPREIT, une grande compagnie qui loue des appartements à travers le Canada et tout Montréal, se sont rendus côte des neiges avec ACORN pour remettre à CAPREIT une lettre de demande au sujet des réparations non faites, des problèmes d’infestation durant la pandémie.
Beaucoup d’énergie et d’émotion. Les locataires ont chanté ! Pour animer la manifestation, les employés de CAPREIT ont été obligés de prendre notre lettre de demande. Les locataires des immeubles Capreit sur côte des neiges exigent à présent une rencontre avec les dirigeants de l’entreprise pour que les problèmes soient réglés.
La première réunion des locataires de CAPREIT de ACORN Montréal a rallié du monde ! près de 20 personnes ! Les locataires de CAPREIT en ont assez des pratiques de CAPREIT, augmenter les loyers sans s’occuper des réparations et de l’entretien des immeubles en contre partie. Les locataires ne comptent pas en rester là. L’énergie est présente !
Après le lancement de la campagne de ACORN, Montréal Sain et Abordable à LaSalle contre l’insalubrité et l’augmentation des loyers et notre passage dans le média national Radio Canada, les propriétaires ont commencé à nettoyer les bâtiments sur la rue Jean Brillon et se débarrasser des punaises de lit et des coquerelles.
Nous avons étendu la campagne à la ville et rencontrons ce mois de décembre le service d’habitation en plus des pétitions envoyées aux mairies d’arrondissements et aux conseillers de la ville. Oui notre campagne prend de l’ampleur ! Elle n’attend plus que vous pour embarquer dans cette aventure pour se débarrasser de l’insalubrité et sauver les logements abordables à Montréal.