Unir les communautés pour la justice
Les membres de tout le Québec ont eu une bonne discussion sur l’élargissement dans Rosemont, le ramassage des poubelles sur la rue Jubinville , et la nécessité de maintenir la pression sur la ville de Montréal pour l’obtention d’un permis de propriétaire !
Nous avons aussi planifié une action ! Réservez la date de notre Journée de sensibilisation pour des permis de propriétaires le 14 octobre à 13h où les membres de Montréal feront des pétitions et distribueront des flyers dans leur quartier.
Notre action d’hier à mis mal à l’aise la mairie de Montréal nord !!! Suite à un projet pilote de l’arrondissement, qui n’a placé que 6 conteneurs dans une rue de 140 locataires et n’effectue pas des ramassages suffisants, les résidents de la rue Jubinville subissent les mauvaises odeurs des poubelles qui trainent et s’empilent depuis des mois.
ACORN Montréal Nord a rassemblé les locataires pour dénoncer ce qu’ils vivent. Quatre médias locaux et nationaux ont couvert l’évènement et ont forcé les élus (restés silencieux jusqu’ici) à venir s’exprimer devant les caméras. La mairie veut étendre ce projet au reste de Montréal Nord, mais les locataires ont maintenant un moyen de se mobiliser pour se faire entendre. Allez ACORN !!!!!!!!
Métro: Montréal-Nord: des citoyens manifestent contre les poubelles qui débordent
Global News: Montreal-North residents upset about overflowing, stinky garbage bins
CBC News: Trash-collection pilot project in Montréal-Nord is causing quite the stink, residents say
Une dizaine de résidents de Montréal-Nord ont répondu à l’appel de l’organisme ACORN Canada pour dénoncer les nouveaux bacs semi-enfouis pour la collecte des déchets, du recyclage et des restes de table sur leur rue.
« Je trouve que ça accentue l’impression de misère ces poubelles-là. On nous traite comme des ordures », a lancé Danielle Raza, qui réside sur la petite avenue Jubinville depuis plus de 40 ans.
Elle indique avoir appelé le 311 des dizaines de fois que depuis que les bacs ont été installés, en novembre dernier.
« On va se ramasser avec de la vermine », renchérit une autre résidente.
Leur voix s’ajoute à celle d’autres locataires exaspérés par les poubelles qui débordent depuis la mise en œuvre de ce projet-pilote de la Ville de Montréal.
Le maire suppléant de Montréal-Nord, Abdelhaq Sari, ainsi que la conseillère du district Ovide-Clermont, Chantal Rossi, étaient sur place pour tenter de rassurer les citoyens.
« On vous entend » a dit Mme Rossi en réponse à la propriétaire d’un des immeubles. Lucy Rodrigues affirme avoir envoyé aux élus une centaine de photos des conteneurs débordant de poubelles et n’avoir jamais obtenu de réponse.
« On est conscient de la situation et on fait les ajustements nécessaires », a pour sa part affirmé M. Sari en entrevue avec Métro.
Les deux élus disent faire pression sur la ville-centre afin d’augmenter la collecte de deux à trois fois par semaine.
Il est toujours question d’étendre le projet-pilote aux avenues Matte et Lapierre.
En tout, les 18 bacs de la Ville de Montréal représentent un investissement de 300 000 $ pour les contribuables.
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Anouk Lebel pour Métro
La maire de Montréal Nord a pour un projet pilote mis un nombre limité de conteneurs pour une rue de plus de 200 locataires. Les locataires de la rue Jubinville vivent depuis plusieurs mois dans une rue où les ordures s’entassent et dépassent des conteneurs.
Certains n’ouvrent plus leur fenêtre et ne sortent plus sur leur balcon à cause des mauvaises odeurs. Lorsque les habitants se plaignent, leurs demandes restent sans réponse, certains disent que leurs photos et leurs commentaires sont retirés du site de la mairie. Quelques-uns à qui la mairie a daigné répondre se sont fait dire que les poubelles resteraient telles quelles.
ACORN a lancé l’alerte et prévoit une manifestation pour arrêter ça.
Des résidents de Montréal-Nord disent vivre un été d’enfer en raison des poubelles qui s’accumulent autour des bacs semi-enfouis sur leur rue. Installés il y quelques mois, ceux-ci devaient pourtant régler les problèmes d’insalubrité dans le secteur.
Depuis novembre, les ménages d’une vingtaine d’immeubles de l’avenue Jubinville doivent déposer leurs déchets, matériaux recyclables et restes de table dans l’un des six bacs mis à leur disposition. Ce projet-pilote a été lancé pour réduire la quantité de déchets dispersés devant les bâtiments et étendre la collecte des matières compostables aux immeubles de neuf logements et plus.
« Trois jours, c’est le gros max pour que ça soit plein. Après, le capot ne ferme plus», s’indigne Diane Rochon en désignant les conteneurs placés devant chez elle. Des ordures de toutes sortes s’accumulent ensuite pêle-mêle sur le dessus et aux alentours des bacs, comme en témoignent plusieurs photos prises par des résidents du quartier.
Ce problème serait devenu insoutenable en période estivale, surtout pendant les canicules.
«Une quinzaine de sacs de vidanges à 38 degrés dehors, ça ne sent pas bon, je peux vous le dire», clame Mme Rochon. Elle doit choisir : fermer la porte au balcon ou endurer les mauvaises odeurs.
Elle n’est pas la seule à s’en plaindre.
« C’est comme être pris dans une fosse septique. On essaie de dîner le plus loin possible des poubelles », raconte Patrick Ménard, un ouvrier qui travaille sur le chantier de réaménagement de cette petite rue du nord-est.
« Ça ne fait même pas un an, et c’est épouvantable », laisse tomber Madeleine Langlais, 84 ans, résidente du secteur.
La situation s’améliore, selon l’arrondissement
Les autorités municipales n’évaluent pas la situation de la même manière.
« Les bacs ne sont jamais vraiment pleins. Les résidents vont laisser les déchets autour. La situation est toujours corrigée avant la fin de la journée », soutient Éric Truchon, chef de division pour les travaux publics à l’arrondissement de Montréal-Nord. Il ajoute que son équipe visite les lieux tous les matins.
L’arrondissement n’a pas pu fournir le nombre de plaintes reçues depuis l’installation des conteneurs. « On a reçu des commentaires sur les déchets accumulés autour des bacs. On agit rapidement. Dès qu’on a une plainte, on intervient. On est conscient des désagréments », s’est contenté de dire M. Truchon.
Il rappelle que les collectes ont été augmentées à deux par semaine et que l’arrondissement fait de nombreux efforts de sensibilisation.
À quelques occasions, l’Éco-quartier a fait du porte-à-porte pour expliquer le fonctionnement des bacs aux locataires. L’organisme Paroles d’Exclues est aussi présent dans le voisinage, 25 heures par semaine.
L’organisme ACORN Canada organise une manifestation lundi après-midi pour dénoncer le projet-pilote, qui pourrait s’étendre aux deux avenues voisines cette année.
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Anouk Lebel pour Métro
Le leader de ACORN Brice Éric Biampandou a poussé le gouvernement fédéral à rendre l’obligation d’un examen médical additionnel optionnel, pour les demandes de résidence permanente ou de visa de résident permanent.
Le gouvernement obligeait jusqu’ici de nombreux immigrants à payer une seconde fois des milliers de dollars d’examens médicaux à la suite de ratés administratifs pour compléter leur demande et faire venir leurs familles, les maintenant séparés de leurs enfants à l’étranger pendant des années.
Brice Éric Biampandou s’est dressé et a obtenu un changement dans tout le Canada pour cette injustice !
Radio-Canada: L’examen médical aux fins de l’immigration temporairement optionnel
Le comité d’organisation d’ACORN Montréal Nord a décidé d’agir contre les problèmes de ramassage d’ordure à Montréal Nord. La mairie n’a qu’à bien se tenir !
Les locataires étaient présents pour planifier une action. Une campagne d’affichage et de pétition a commencé pour notre manifestation du 2 août à Montréal Nord.
Les leaders de ACORN ont rencontré la mairesse de l’arrondissement côte des neiges Sue Montgomery qui supporte des conditions d’habitations justes pour tous. Nous lui avons présenté notre demande faite à la ville d’un permis des propriétaires pour protéger les locataires contre les manques de réparations les infestations et les rénovictions.
Il est temps que la ville se réveille et défende les locataires.
Les membres de la communauté se sont regroupés au grand Forum de ACORN. Nous avons discuté des prochaines étapes de la campagne Montréal Sain et Abordable pour des loyers sans vermine et sans souris, et pour arrêter les rénovictions à travers Montréal.
La mairesse de Villeray-Saint-Michel- Parc Extension Madame Giuliana Fumagalli présente lors de la réunion, et d’autres maires d’arrondissements ont soutenu notre combat pour permettre aux montréalaises et montréalais de vivre dans des logements décents.
Les membres de ACORN ont ensuite lors d’une action téléphonique appelé le Service d’habitation pour rapporter les problèmes de logement des habitants de Montréal.
Rejoignez-nous et partagez l’information au maximum !!!
Le rapport Le logement en décrépitude du groupe d’action ACORN, un organisme national représentant les personnes à faible et moyen revenu, révèle que 95 % des locataires ont au moins un problème d’entretien ou de manque de réparations dans leur immeuble.
Selon le sondage mené auprès de 121 personnes, 60 % des locataires ont eu au moins un problème récent d’infestation de toutes sortes.
De plus, 32 % d’entre eux ne connaissent pas le service téléphonique 311 et 29% ne pensent pas que c’est nécessaire d’appeler.
«Des propriétaires sont récalcitrants, ils ne font pas l’entretien parce qu’ils savent que ça prendrait des mois avant de se rendre au Tribunal administratif du logement», analyse l’un des porte-paroles d’ACORN et président de la section laSalloise, Theodros Wolde.
Toutefois, le porte-parole ne blâme pas que les propriétaires et estime que la Ville de Montréal doit en faire plus pour contrer le fléau en appliquant plus concrètement ses règlements.
Lui-même habite au 8550, rue Jean-Brillon à LaSalle, où une action a été menée la semaine dernière, en marge du dépôt du rapport. Il affirme que peu a été fait depuis son arrivée en 2013 et qu’il doit vivre avec des souris, des coquerelles et des punaises de lit.
«Les résultats ne sont pas surprenants. Les manifestations et la couverture médiatique font avancer temporairement les choses, mais les problèmes reviennent toujours», conclut-il.
M. Wolde ajoute que les gens qui se sentent lésés doivent dénoncer la situation à leurs propriétaires ou aux autorités.
Afin de remédier à ce problème, ACORN propose la création d’un certificat de conformité annuel pour les immeubles à logement, à commencer par les multiplex. L’organisme demande aussi que des inspecteurs puissent visiter les logements chaque année et que les résultats soient facilement accessibles.
«Dans une métropole comme Montréal, comment peut-on vivre avec des infestations?»
Theodros Wolde, porte-parole d’ACORN
Le syndicat de locataires demande aussi que les amendes soient majorées pour inciter les propriétaires à effectuer une meilleure maintenance de leurs bâtiments.
Il demande également que davantage de pouvoirs d’interventions soient délégués aux arrondissements.
Une autre résidente du 8550, rue Jean-Brillon, Claudia Priso, confie que la situation est si intenable dans son appartement qu’elle doit déménager.
«Dès ma première nuit, j’étais couverte de boutons. En arrivant à la pharmacie, ils m’ont dit que c’était les punaises de lit. C’est comme ça que mon calvaire a commencé», raconte-t-elle.
Rapidement, les coquerelles et les souris se sont ajoutées.
En plus des infestations, Mme Priso affirme que les réparations de base ne sont pas effectuées comme la cuisinière ou un robinet qui ne fonctionne pas comme il faut. C’est la même chose pour la hotte de la cuisinière et des fenêtres qui ne s’ouvrent pas, sans compter qu’il n’y a pas de moustiquaires.
«À un moment donné, j’ai dit à mon mari: “On ne peut pas vivre comme ça. On n’est pas des animaux”. Ça nous prend un minimum. Les souris montent sur toi, elles rongent même les vêtements», peste-t-elle.
Elle ajoute que des exterminateurs sont passés quelques fois, mais le problème n’a jamais vraiment été réglé.
Exaspérée, elle déménagera dès la fin des classes de ses enfants à Saint-Lambert.
La Camerounaise d’origine s’étonne d’ailleurs de la piètre condition des logements dans une métropole canadienne comme Montréal et demande aux propriétaires d’être plus humains.
121
Nombre de répondants au sondage lancé par ACORN Montréal sur les problèmes dans les logements de la métropole.
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Par Carl Sincennes – Métro